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Mado V. Palmer
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Mado V. Palmer
@TinyMoon



Dim 1 Juil - 23:59


PROLOGUE

— Léo Nigel Abberline, en ce qui concerne les charges qui plaident contre vous : coups et blessures involontaires, vous êtes reconnus coupable et écoperez donc de soixante heures de travail d’intérêts généraux, d’une mise à l’épreuve d’un an. Vous devrez également régler les frais médicaux de la victime.
J’ai expiré doucement, ça aurait pu être bien pire si mon avocat n’avait pas plaidé la légitime défense. D’une certaine manière, c’était vrai, je m’étais défendu, même s’il n’avait jamais été prévu qu’il termine sa soirée dans l’hôpital le plus proche. Je ne sais pas ce qui a le plus plaidé en ma faveur dans cette histoire : mon casier vierge, ou la famille dans laquelle j’ai vécu. Mon père lui, a fait de la taule. Ma mère avait préféré subir en silence plutôt que d’alerter les autorités quand il rentrait torché pour se défouler sur elle, ou moi. Quand j’ai eu mes seize ans, ça a été la goutte de trop, j’ai appelé les secours, n’offrant à l’opératrice seulement les cris de ma mère sous les coups de mon paternel et l’adresse. À l’époque, j’étais certainement encore trop secoué par l’émotion que je n’étais pas capable de détailler ce qu’il se passait : il était en train de la tuer. Ils auraient pu rattacher cet épisode de ma vie à la personne que je suis devenue, mais ils ont préféré ne pas en tenir compte.
L’affaire était conclue, et je me dirigeais vers la sortie, c’était une chose de moins à faire. Après avoir dévalé les marches, un détail a attiré mon attention sur ma voiture. Une petite note coincée sous les essuies glaces. J’ai cru faire une syncope en pensant que c’était une contravention, mais le message présent sur le bout de papier était plus intriguant encore : « Retrouve-moi sur le parking de la dernière école que tu as fréquenté à vingt heures ce soir, on a des choses à se dire. » J’étais prêt à parier que la personne qui avait posé ce mot sur mon pare-brise avait dû me confondre avec quelqu’un d’autre. J’ai arrêté l’école après le lycée, je n’y ai jamais eu ma place et personne ne s’est plaint de ma disparition. Ça me semblait peu probable que je sois vraiment attendu là-bas, d’autant plus que je n’ai jamais fait une grande impression à la moindre personne. J’étais plutôt du genre relou de service à qui on aimerait bien faire passer l’envie de ricaner. J’ai toujours été curieux, c’est sûrement ce qui me valait des regards réprobateurs lorsque je fouinais dans les affaires des autres. Et dieu sait que j’étais curieux d’apprendre qui avait bien pu mettre ce message sur le capot de ma voiture, alors, j’ai fini par y aller.



CHAPITRE 1

J’ai attendu, garé sur le parking à peine après avoir reçu le message. L’après-midi était sur le point de se terminer, et je n’étais pas pressé de rentrer à mon appartement. Alors j’ai jeté mon dévolu sur mon smartphone, j’ai épuisé toute la batterie jusqu’à ce qu’elle soit complètement vidée. Faute de batterie externe, j’ai été obligé de m’occuper seul jusqu’à ce que quelqu’un daigne me rejoindre. Personne ne venait, alors j’ai fini par sortir du véhicule, non sans laisser le contact allumé au cas-où. Je ne savais pas trop ce que je risquais, mais force était de constater que je n’avais aucune envie de finir en passoire ce soir. Après réflexion, une seule personne aurait bien pu vouloir me retrouver pour "discuter", la personne que j’avais envoyé à l’hosto, ou plus probable, vu son état, un de ses proches qui voudrait me rendre la pareille. J’avais encore le temps de filer, je pouvais m’enfuir et ne rien risquer au final, mais quelque chose me dictait de ne pas bouger mon cul de cet endroit tant que je ne savais pas qui était derrière ce message. J’ai attendu une bonne quinzaine de minutes, et j’étais sur le point de regretter ma soirée, assis sur mon capot, avant qu’une brune ne vienne à ma rencontre.
— Léo ?
Je la fixais, essayant de détailler la moindre partie de son visage, pour peut-être reconnaître quelque chose chez elle qui m’indiquerait que je la connaissais. Rien. Elle devait avoir seulement quelques années de plus que moi.
— Ça dépend qui le demande.
— Ta grande sœur. Andouille.
J’ai dû rester bloquer quelques secondes, la bouche en « O », d’aussi loin que je me souvienne, je ne l’avais pas revu depuis mes neuf ans. Elle a préféré fuir quand mon père a commencé à faire des allers-retours entre la maison et le pub le plus proche. Elle nous a laissées dans la galère, alors que le bateau était en train de dériver contre des rochers. Je suis descendu de mon capot, ai contourné le véhicule pour retourner à la place du conducteur.
— On n’a plus rien à se dire. À partir du moment où tu t’es barrée de la maison, le souvenir d’héroïne que j’avais de toi a disparu.
— Léo, attends, je veux arranger tout ça, depuis que j’ai quitté la maison, j’ai toujours veillé à ce que tu ailles bien !
En voyant que je montais dans le véhicule, elle s’est approchée rapidement, et s’est tenue devant, son corps faisant office de barrière pour que je ne démarre pas. Sa présence avait beau me mettre dans tous mes états, je n’étais pas trop d’humeur à écraser ma sœur. J’ai soupiré, j’étais tout simplement frustré que ce soit elle qui m’ai contacté. J’aurais presque préféré que ce soit quelqu’un venu pour me descendre, ça aurait au moins eu le mérite d’être bref.
— Laisse-moi passer, ou monte, mais fous-moi la paix.
Elle n’a pas hésité une seconde avant de rejoindre la place passager. Je n’étais pas en état de réfléchir, je n’avais même aucune idée de la raison qui m’avait poussé à lui proposer de monter. Régler les choses entre nous était complexe. Nous avions tout partagé, et elle était devenue une simple ombre dans mes souvenirs. Il était trop tard pour la jeter dehors, et je n’avais pas d’une certaine manière aucune envie de le faire. C’était ma sœur d’une certaine manière. Même si nous ne partagions pas exactement le même sang, nous avions au moins tous deux hérités des cheveux ébènes de notre mère, ainsi que ses billes couleurs whisky. Je n’y avais pas fait attention en la regardant, ça aurait dû me mettre la puce à l’oreille.
— Tu veux que je te dépose quelque part ?
Elle m’a fait un « non » de la tête. J’étais sidéré par le calme dont elle faisait preuve, alors que j’étais tout bonnement en train de perdre mes moyens.
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